Niveau piges, le bilan est également intéressant. Sur la
route, nous avons réalisé deux piges pour
France-Amérique.com et
FrenchMorning.com
(qui a soutenu notre projet à hauteur de 300 dollars – merci encore !).
De retour à Austin, Mélinda a fait un direct pour une radio mauricienne lors de
l’annonce des résultats. Puis nous nous sommes attelées au sujet à paraître
dans le
CFDT Magazine de décembre.
Nous contribuerons aussi à un dossier dans l’
Alternatives Economiques de janvier.
Du terrain à la Formule 1
Mais tout de suite après le départ de Mélinda, mercredi 14
novembre, j’ai enchaîné sur la Formule 1. C’est que le
Grand Prix desEtats-Unis, qui n’avait pas eu lieu depuis cinq ans, faisait son grand retour
ce week-end, sur une piste flambant neuve (le
circuit des Amériques, construit à Austin en un temps
record à l’initiative d’un proche de Bernie Ecclestone, le patron mondial de la
F1, avec pour principaux actionnaires les hommes d’affaires Bobby Epstein, d’Austin, et Red McCombs, de San
Antonio).
Bon, étant donnée l’absence de Grand Prix au Mexique depuis
vingt ans et l’affluence de supporters du pilote
Sergio Pérez, on peut
considérer qu’il s’agit d’une course mexicaine plutôt qu’états-unienne. Mais la
discipline a ses fans aux Etats-Unis, bien qu’elle peine à s’y implanter de
façon continue. Sur les pelouses qui entourent la piste fraîchement inaugurée,
j’ai ainsi discuté avec
une jeune femme
ayant fait le déplacement depuis Atlanta, en Géorgie, pour assister à un Grand
Prix en direct.
Un succès à confirmer
Et puis les Texans sont curieux. Ils sont venus en masse
voir à quoi ressemblait une course de Formule 1. Le spectacle a été au
rendez-vous avec le beau début de course d’Alonso, l’abandon de Webber et le
dépassement de Vettel par Hamilton, qui a finalement remporté la course et
maintenu le suspens quant à l’issue du championnat, la semaine prochaine au
Brésil. Le public semble l'avoir apprécié. Mais la Formule 1 reste plus technique que le populaire championnat de
la
Nascar, dont la finale avait également lieu ce week-end (à Miami). Et le
tarif des billets d’entrée sont nettement plus élevés en F1 que pour d’autres sports
automobiles. A l’image du couple avec lequel
j’ai discuté dans le
Velocity lounge du
circuit, qui n'est pas sûr de repayer le même prix l'année prochaine, il n’est pas sûr que l'ensemble des spectateurs reviennent et donc que la course connaisse le même engouement dans les
années qui viennent.
Surtout qu’un second Grand Prix nord-américain se profile dans
le New Jersey, avec les gratte-ciels de New York en toile de fond. « Nous
saurons que nous aurons réussi si le visiteur de cette année revient l'année
prochaine. Et nous lui aurons vraiment tapé dans l'œil s'il amène un ami avec
lui en 2013 », a d’ailleurs déclaré Bobby Epstein peu avant cette première
course.
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Photo : CircuitOfTheAmericas.com. |
Pour intéresser le plus grand nombre, le circuit des
Amériques n’a pas lésiné sur les moyens. Dans le cadre de l’
Austin Fan Fest, il
a monopolisé neuf pâtés de maison du centre-ville d’Austin pour y installer pas
moins de cinq scènes où se produisent encore des dizaines d’artistes ce dimanche
soir. Plus inhabituel pour l’autoproclamée « capitale mondiale de la
musique live » : des stands où l’on peut s’essayer à la conduite d’une
voiture de course par le biais de simulateurs ou observer de près un véritable
bolide. Entre les bars du centre-ville et les espaces d’exposition automobiles,
la mayonnaise n’a pas encore pris. Les premiers se sont saisis de
cette actualité pour organiser des évènements qui n’ont pas toujours rencontré
leur public tandis que les seconds ne semblent pas avoir pris en compte les
spécificités d’Austin, plus familière de la culture rock que de celle de la F1.
Presque le plein pour le circuit des Amériques
J’attends donc avec impatience la seconde édition de ce
Grand Prix des Etats-Unis pour juger de l’implantation de la discipline dans la
région (et si possible placer plus de piges ! Je n'ai que
French Morning et le
Ben Franklin Post à mon actif cette année). Le circuit des Amériques comme les organisateurs de la course ont fait
leurs preuves alors que le rendez-vous avait bien failli être annulé il y a un
an, quand Bernie Ecclestone a annulé le contrat l’unissant aux Austinites (plus d'explications
ici). Mais,
même si le circuit des Amériques vient de publier un communiqué revendiquant
près de 117 500 spectateurs enthousiastes (au format
PDF), les acteurs texans de la
Formule 1 doivent encore confirmer leur capacité à gagner les cœurs du
plus grand nombre.
Pour finir, je vous offre le diaporama du circuit des Amériques avant (J-1) et pendant ce premier Grand Prix des Etats-Unis depuis cinq ans :