vendredi 7 septembre 2012

Enfin la rentrée et le bilan de l'été

Il y a un an jour pour jour, j'atterrissais à Austin. C'est dommage de ne pas fêter cet anniversaire depuis ma ville d'adoption. Mais il y a des circonstances dans lesquelles il faut être en famille. Alors je profite des possibilités offertes par Internet pour faire ma rentrée texane depuis l'Hexagone. Ce qui me permet de me rendre compte que cela fait deux mois et demi que je n'ai pas posté dans ce blog – honte sur moi !
Il faut dire que j'ai pris de très grandes vacances : deux semaines pour aller et revenir de Los Angeles, plus trois semaines pour monter à Denver, puis Portland (Oregon), descendre à San Francisco et rentrer chez nous via Yosemite et Sequoia national parks, Las Vegas, le Grand canyon, Monument valley, etc. avant de partir en France. Nous avons donc bien profité de la voiture sept places acquise au mois de juin.
Après avoir fait expertiser une Ford  qui promettait de rendre l'âme au bout de quelques mois (et ainsi gaspiller 140 $, comme je l'expliquais dans mon précédent post), nous nous sommes résolus à dépenser un peu plus pour acheter le modèle qui nous faisait envie depuis le départ : la Honda Odyssey. Avec quelques 140 000 miles au compteur, celle que nous avons pu nous procurer nécessitait bien sûr quelques réparations. Il fallait notamment supprimer les importantes vibrations se produisant au-delà de soixante miles par heure.  Et là encore, nous avons pu vérifier à quel point le consommateur américain est démuni.
Bien que le rapport d'expertise faisait état de joints de transmission en mauvais état, nous avons financé un rééquilibrage des roues et le changement d'une pièce de suspensions, non pris en charge par la garantie à laquelle nous avions souscrit, alors que cette dernière couvre les problèmes de transmission… Montant de la dépense inutile : plus de 400 $ !
Comme l'a encore vérifié récemment mon compagnon chez le dentiste, il faut constamment être sur ses gardes. Pour lui délivrer le certificat médical dont il avait besoin pour partir en mission à l'étranger (et  qu'un dentiste français a signé sans faire d'histoire il y a un an), le premier médecin dentaire auquel il a fait appel exigeait qu'il subisse des soins comprenant une opération sous anesthésie générale (idéal avant de prendre l'avion…) et chiffrés à 1 600 $, dont 700 à sa charge ! Ce chirurgien-dentiste fait pourtant partie des professionnels recommandés par notre assurance santé (laquelle a été sélectionnée par l'un des principaux employeurs d'Austin)… Un second dentiste recommandé par des collègues de mon conjoint a confirmé les problèmes identifiés par son confrère, mais approuvé le départ en mission sans exiger de soins préalables et établi un devis presque moitié moins cher pour les soins recommandés (900 $  au lieu de 1 600…). Par contre, comme il n'était pas reconnu par notre assurance dentaire, cette seconde consultation a coûté 49 $ contre cinq chez le premier chirurgien-dentiste.
Il a des moments (surtout en ce moment, quand je suis devant une belle assiette de fromages ou que je mange des croissants frais avec le café du matin) où j'ai très envie de rentrer en France – il n'y a pas que Dallas dont l'univers est impitoyable. Mais au bout d'un an à Austin, force est de constater que ma vie est là-bas : je cherche les escalators et les ascenseurs dans les gares et les stations de métro pour ne pas porter ma valise dans les escaliers, je ne supporte plus la grisaille de la moitié Nord de la France plus de 48 heures, la fumée de cigarette m'incommode… Bref, je suis devenue un peu américaine, même si j'ai préféré racheter un maillot de bain en France plutôt qu'aux Etats-Unis (les imprimés que j'y ai vus étaient vraiment trop moches !). Et puis j'ai hâte de retrouver pour de bon mon job décroché sur un coup de fil et de suivre de plus près cette campagne électorale qui promet d'être haute en couleurs. Vivement Austin !

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