Frustré d'avoir dû abaisser le montant du loyer de notre appartement de deux chambres et deux salles de bains de 1 650 à 1 400 dollars (non, ce n'est pas donné le quartier du campus !) parce que l'agence immobilière gérant son bien a raté le coche de la dernière rentrée universitaire, notre propriétaire a décidé de l'augmenter à 1 850 dollars à l'issue de notre bail, fin juillet... Oui, vous avez bien calculé, ça fait une augmentation de presque un tiers ! Alors, même si on a envie de rester près du campus et du centre-ville, nous nous apprêtons de nouveau à déménager avec Cyril. Cette hausse invraisemblable nous donne l'occasion de nous rapprocher de la coopérative alimentaire où nous faisons nos courses (parce qu'on peut trouver de la nourriture en bas de notre appartement actuel, mais pas de fruits et légumes corrects à moins d'un kilomètre !).
Hier, nous avons donc profité du beau temps pour explorer à vélo les endroits où nous pourrions habiter l'année prochaine. Et nous avons pu vérifier la réalité d'un phénomène décrit cette semaine par le Austin Chronicle : la colonisation rapide des rues longées de maisons individuelles, voire de petits immeubles (comme sur la première photo), par des bâtiments nettement plus grands destinés aux étudiants (comme sur la deuxième photo -au passage, remarquez que l'immeuble au second plan de cette image est encore en construction, c'est l'un des nombreux chantiers que nous avons aperçus au cours de notre exploration !). Et, bizarrement, même si nous sommes pour une densification de l'urbanisation afin de pouvoir nous rende partout à pied ou à vélo, nous ne sommes pas du tout tentés par les appartements situés dans le deuxième type d'édifice...
Le problème, c'est que les logements sympas comme celui que nous occupons ne sont pas toujours bien entretenus. Comme ils sont loués à des étudiants dans une optique purement financière, les agences limitent au maximum les dépenses (nous avons pu le vérifier quand nous avons dû réclamer un nouvel extincteur et deux interventions sur la plomberie dans le mois qui a suivi notre aménagement !). La recherche de la perle rare a donc commencé, dans une ville où le taux d'occupation des logements offerts à la location atteint 95 % et où les loyers ont augmenté de 7 % l'an dernier... Nous espérons trouver notre bonheur au Nord du campus, l'Ouest nous ayant paru déjà bien amoché, en dépit des actions de l'union de quartier. Mais nous avons d'ores et déjà prévu de nous passer de chambre d'amis (avis aux amis et aux membres de la famille qui voudraient venir nous rendre visite !).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire